- Nom officiel : République fédérale du Brésil.
- Capitale : Brasília.
- Superficie : 8 511 965 km², divisés en 26 États et un district fédéral.
- Population : 198 millions habitants (estimation 2009).
- Densité de la population : 22,3 hab./km² (avec 86 % de population urbaine et 70 % des Brésiliens vivant à moins de 100 km de la mer).
- Monnaie : real (pluriel reais). 
- Langue officielle : portugais du Brésil.
- Régime : démocratie constitutionnelle. Régime présidentiel.
- Chef de l'État : Luiz Inácio Lula da Silva (dit « Lula »).
- Religion principale : catholique (74 % de la population).
- Salaire minimum mensuel : 415 Rls (environ 145 €/mois) ; salaire moyen : environ 600 Rls (210 €/mois).

Économie

En plein marasme international, le ministre des Finances annonce que le Brésil figurera parmi les 5 premières puissances économiques mondiales d'ici à 2020. 
Le pays possède des atouts non négligeables : 5e pays du monde par sa population, le Brésil a remboursé sa dette extérieure, il est indépendant en matières premières et en ressources minérales, et il a atteint une autosuffisance énergétique.
Le Brésil se place parmi les premiers producteurs agroalimentaires et agroindustriels du monde. L'agriculture joue un rôle de premier plan dans l'économie, bien qu'elle ne représente que 5,5 % du PIB. 
La forêt recèle des richesses (huiles végétales, résines, plantes médicinales...), mais les États forestiers du Nord sont touchés par la croissance de l'agro-industrie.
Près d'un tiers du PNB du pays provient des industries et des mines.
Le Brésil reste un pays à plusieurs vitesses, avec des régions pauvres (le Nordeste), émergentes (les États situés de la frontière vénézuélienne au Minas Gerais) et développées (les États du Sud).
À la fin du premier mandat du président Lula en 2006, le bilan est mitigé. Côté positif : croissance avoisinant les 4 %, programmes d'alphabétisation, de formation professionnelle, d'aide à l'agriculture familiale, de microcrédit, etc. Mais même si le Brésil n'est pas autant affecté par la crise mondiale que d'autres pays, il subit indirectement les contractions économiques de ses partenaires. Et si le Brésil est moins pauvre, il est cependant encore plus inégal qu'avant.